Sentir, pas priser...

18/10/2015 15:39

Au XVe siècle, le tabac fut prisé c'est-à-dire inhalé par les voies respiratoires. Il se présentait le plus souvent sous la forme d'une fine poudre, souvent aromatisée. Il prétendait soigner différents maux comme les migraines et fut considéré jusqu'au milieu du XXe siècle comme un médicament d'appoint. On confirmera seulement par la suite sa dangerosité.

Comme beaucoup de personnes de son époque, l'Empereur avait toujours une tabatière sur lui. Mais contrairement à ce que certaines spécialistes ont affirmé, il ne prisait nullement le tabac, mais se contentait d'en sentir l'odeur. Son tabac se composait généralement de plusieurs sortes mélangées ensemble et présentant des arômes variées.

Le plus surprenant est qu'il s'amusait parfois à en faire manger aux gazelles du château de Saint-Cloud qui en étaient très friandes.

Une autre anecdote tabatière prétendait que l'Empereur utilisait les poches de ses gilets comme des boîtes à tabac, ce qui fut énergiquement réfuté par son célèbre secrétaire Ménéval:

Je ne comprends pas ce conte absurde qui se renouvelle si souvent, savoir que l'Empereur prenait du tabac à même la poche de son gilet. Parce que c’était l’usage du grand Frédéric, on croit que l‘Empereur devait faire de même, Frédéric était un homme fort sale. Napoléon, au contraire, était d’une propreté minutieuse.

On sait que Napoléon n'était pas d'une propreté irréprochable vu qu'il avait pour fameuse habitude d'essuyer ses plumes pleines d'encre sur ses pantalons immaculés comme expliqué dans cette précédente anecdote

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Frank Grognet Nivelles
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