Napoléon est l'une des figures les plus connues de l'Histoire mais aussi des plus critiquées. La plupart de ses contemporains l'ont affublé d'un nombre impressionnant de surnoms et sobriquets en fonction de ses actions, de son physique ou d'autres éléments marquants de sa personnalité ou de son comportement.
Nous avons repris dans une publication la plupart des surnoms et sobriquets dont ses alliés, ennemis et détracteurs affublaient l'illustre monarque.
A titre d'exemple, je reprends ici un sobriquet assez savoureux du personnage: la Paille-au-nez; en voici l'explication.
Nous sommes en 1785, à l'école militaire de Brienne en 1785, le très jeune Napoléon âgé d'à peine 16 ans vient de débarquer de sa Corse natale. Il est encore empreint d’une âme toute corse et italienne. Il se sent clairement comme un étranger, très mal à l’aise parmi ces jeunes nobles condisciples français très infatués de leurs patronymes. Pour eux, le jeune corse est une bête rare venue d’un pays barbare. De plus, Napoléon de s’intègre pas, il ne participe que rarement à leurs jeux et ne se lie qu’avec une poignée de ses camarades.
Lorsqu’il arrive en classe pour la première fois, ses camarades lui demande comment il s’appelle et, avec un très fort accent corse, il dit
Napoillioné ou quelque chose de similaire
Ce qui lui valut d’être alors directement affublé du sobriquet de La Paille-au-Nez, à la sonorité équivalente.
