Selon Las Cases dans son Mémorial (Volume 6, page 228), l'Empereur massacrait les patronymes de ses contemporains mais si l'on eusse répété maintes fois ces derniers devant lui:
L'empereur, dans l'oisiveté de la vie et le bavardage, estropiait souvent les noms les plus familiers, même les nôtres, et je ne crois pas que cela lui fût arrivé en public. Je l'ai entendu cent fois dans nos promenades, réciter la fameuse tirade d'Auguste, et jamais il n'a manqué de dire: "Prends un siège, Sylla." Il faisait, la plupart du temps, des noms propres à sa fantaisie; et une fois adoptés ils demeuraient toujours, bien que nous prononçassions les vérités cent fois par jour à ses côtés; et si nous eussions adopté les siens, son oreille en eût été choquée.
Napoléon dictant ses mémoires à Las Cases