Napoléon n'était pas homme à faire les choses à moitié. Si cela était nécessaire, il savait faire couler le sang et de manière pas toujours très digne ou justifiée.
Lors de l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, il fait tirer au canon dans la foule. La mitraille fauchera pendant trois-quarts d'heure laissant sur les marches de l'église Saint-Roch à Paris quelques 300 cadavres civils. Il sera surnommé alors le général Vendémiaire et prendra le commandement en chef de l'armée de l'intérieur.
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Lors de la campagne d'Egypte, le général Bonaparte n'hésitera pas à faire massacrer ses 3.000 prisonniers ennemis devenus encombrants lors du siège de Jaffa. Alors que cernés, ces derniers avaient acceptés de se rendre avec la promesse d'avoir la vie sauve, Bonaparte se serait écrié:
Que veulent-ils que je fasse de tant de prisonniers? Ai-je des vivres pour les nourrir, des bâtiments pour les déporter? Que diable m'ont-ils fait là?
Trois jours plus tard, ils sont exécutés jusqu'au dernier.
Mais cette froideur, le jeune élève officier Bonaparte l'avait déjà.
Alors qu'on lui relate les fameux événements du 20 juin 1792 qui ont vu le peuple parisien envahir le palais des Tuileries et forcer le roi Louis XVI à coiffer le bonnet phrygien et à boire à la santé de la Nation, avant que la populace ne pille le palais, le jeune Bonaparte s'écrie:
Les misérables! Il suffirait de mitrailler les 500 premiers pour que le reste prenne la fuite.
À peine 8 années plus tard, il sera Premier Consul.
Gravure montrant Louis XVI à qui l'on demande de mettre le bonnet phrygien des révolutionnaires