Dans son livre Napoléon et son Temps, Armand Augustin Louis de Caulaincourt, disait:
Napoléon était superstitieux et il n'aimait pas les personnes qui regardaient la superstition comme une faiblesse. Il avait l'habitude de dire que seuls les fous affectaient de la mépriser.
Comme un vrai Corse, Napoléon croyait dans les présages, les démons et dans la chance.
Il détestait les vendredis et le chiffre 13.

Il considérait le 2 décembre, date de son couronnement en 1804 et de la victoire d'Austerlitz en 1805, comme un de ses jours de chance. Lorsque survenaient des incidents remarquables, bons comme mauvais, il se signait.
De même, il décida que le 14 juin, date de la victoire de Marengo en 1800, était également une date chanceuse, et c'est pourquoi il décida de livrer la bataille de Friedland le même jour en 1807.
Après s'être échappé de l'île d'Elbe en mars 1815, il retarda expressément son retour à Paris afin d'y entrer le 20 mars, date de la naissance de son fils 4 ans plus tôt.