De tous temps et bien avant le Premier Empire, partout en Europe continentale, les cavaliers tenaient leur gauche sur les chemins et sentiers. Ainsi, la main droite qui portait l'épée pouvait être directement utilisée pour dégainer la lame. La raison : la plupart des êtres humains étant droitiers, nos ancêtres portaient leur épée sur la jambe gauche pour la dégainer aisément. Lorsque le cheval devint le mode de locomotion, l'usage de la circulation à gauche perdura pour la même raison. Ainsi, lorsque deux chevaliers se croisaient, leurs épées ne pouvaient pas se toucher. Ce qui aurait été clairement interprété comme une provocation en duel.
De manière identique, lors des batailles, c'est l'aile gauche qui avait pour habitude d'ouvrir les hostilités. En effet, la tradition imposait que les combats commencent par le flanc gauche de la cavalerie.
C'est ici qu'intervient Napoléon, il décida alors, pour jouer à plein l'effet de surprise, d'entraîner ses hommes à attaquer par la droite. Cette technique d'attaque se répandit rapidement dans l'ensemble de l'Europe conquise excepté en Grande-Bretagne qui ne fut jamais conquise par le Corse et qui continue à rouler à gauche de la route.
