En campagne, les troupes devaient à tout moment assurer leur sécurité. Ainsi, on déployait autour des campements des vedettes et des sentinelles.

Les vedettes étaient des cavaliers qui patrouillaient aux alentours des campements pour prévenir tout attaque et donner l'alerte en cas de nécessité.
Les sentinelles étaient à pied et évitaient que des intrus n'entrent dans le campement sans y être autorisé. A cet effet, ils utilisaient le principe des mots d'ordre et des mots de ralliement, les alliés parlaient plutôt de parole et de contresigne. A l'approche d'une personne non identifiée, la sentinelle criait le mot d'ordre et la personne approchant devant rapidement prononcer le mot de ralliement au risque de se faire trouer la mousseline.
A titre d'exemple, lors de la campagne de Belgique de 1815, le Colonel Bernhard de Saxe-Weimar-Eisenach commandant le 28e régiment d'Orange-Nassau qui combattra aux Quatre-Bras, avait donné comme parole Wiesbaden et comme contresigne Whilhelm. Les mots d'ordre et de ralliement au Caillou, dernier QG de l'Empereur à Waterloo étaient Biron - Brest - Bonté.