Napoléon était un homme haï par bon nombre de ces contemporains et plusieurs fois ces derniers ont échafaudé des plans pour l'éliminer.
Alors qu'il est Premier Consul, il s'attire l'inimitié de Georges Cadoudal, un géant breton doté d'une force herculéenne. Profondément royaliste, il défend ses convictions lors de la guerre de Vendée et projette par la suite l'assassinat du Premier Consul. Une première tentative a lieu à la tentative d'attentat de la rue Saint-Nicaise à Paris en 1800 qui l'obligera à s'exiler momentanément en Angleterre où il ourdit un nouveau complot. De retour à Paris en 1804, il monte un plan destiné à capturer ou tuer Bonaparte avec une troupe d'hommes armés. Si le projet réussit, le Général Pichegru prendra la tête du gouvernement et proclamera Louis XVIII, roi des Français. Mais la conspiration est déjouée grâce à une indiscrétion et les conspirateurs sont arrêtés.

Cadoudal et Pichegru
Pichegru se suicida peu après dans sa prison et Cadoudal avec onze de ses complices sera guillotiné le 25 juin 1804, moins de 2 mois après que Bonaparte ne devienne Napoléon Ier. Avant son exécution, il déclara :
Nous voulions faire un roi, nous avons fait un empereur.
Cette conspiration aura fait une victime collatérale, le jeune Duc d'Enghien qui a été sommairement fusillé 3 mois plus tôt.