Napoléon n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'il devait faire. Hitler, un siècle plus tard, fera la même erreur. Napoléon n'avait jamais affronté un général anglais avant Waterloo et son estime à l'égard des officiers commandants britanniques était proche de zéro. N'avait-il pas dit au matin de Waterloo que ce serait l'affaire d'un déjeuner!
Certains de ses généraux et maréchaux avaient eu affaire à Wellington dans la péninsule ibérique et ils avaient été vaincus. Son chef d'état-major, le Maréchal Soult, avait subi plusieurs défaites contre l'infanterie britannique du duc et avait conseillé à l'Empereur de rappeler au plus vite les troupes de Grouchy pour livrer bataille. Il connaissait la qualité de l'infanterie de sa gracieuse majesté alors que l'Empereur n'avait jamais dû l'affronter jusqu'ici. Pour toute réponse, ses officiers supérieurs reçurent un camouflet de Napoléon.
Parce que Wellington vous a battus, vous croyez toujours que c'est un grand général...

La suite des événements leur donnera malheureusement raison.