En plus du déshonneur de la défaite, les blessés français, après avoir subi dans leurs chairs les pires meurtrissures, ont dû affronter le traitement des vaincus.
Certains blessés français sont restés plusieurs jours sur le champ de bataille sans être ni évacués ni soignés. Des témoignages nous signalent que bon nombre de blessés français ont dû attendre deux semaines après la bataille pour être pansés!

L'évacuation des blessés du champ de bataille était un vrai supplice pour les soldats. Ils l'appelaient le supplice de la charrette: quatre heures d'agonie, allongés sur la paille, chahutés par l'hésitation des chevaux sur les pavés inégaux d'une route qui n'en finit pas, secoués par les débris encombrant la route puis transbahutés par des soldats anglais impitoyables par rapport à leurs anciens ennemis devenus inoffensifs.