Bienvenue en Espagne!
On utilise fréquemment le terme d'atrocités de guerre lorsque l'on veut faire référence aux exactions et horreurs perpétrées par les belligérants. On a encore en mémoire les corps faméliques des prisonniers des camps de concentration entassés, morts les uns sur les autres, les récits des opérations chirurgicales effectuées sur des prisonniers par le docteur nazi Mengele, bourreau en robe blanche ou encore plus prês de nous les décapitations au couteau de prisonniers par les terroristes islamiques fanatiques.
Ce cortège d'atrocités a malheureusement également eu lieu durant la période napoléonienne, principalement durant la Guerre d'Espagne où elles atteignirent des sommets insoupçonnés. Elles furent relatées non seulement par les soldats présents dans la péninsule ibérique à cette époque mais surtout illustrées par le célèbre peintre madrilène Goya dans ses tableaux et croquis qu'il nous a laissés. On a tous en mémoire les fameux tableaux de Dos de Mayo et Tres de Mayo mais qui ne sont malheureusement que des versions édulcorées de ce qui s'est réellement passé à l'époque et surtout dans le chef des Espagnols exacerbés par des moines fanatiques.
Mais les Espagnols étaient très raffinés dans les techniques de mutilation et de torture. En voici quelques exemples, âme sensible s'abstenir...
Tout d'abord les Espagnols adversaires des Français n'acceptaient pas que leurs compatriotes défendent les intérêts français. Ils réservaient donc un sort tout particulier aux Afrancesados, partisans des Français.
Ainsi un chef d'une compagnie de chasseurs de Castille est torturé avec une cruauté indicible. On lui coupe les deux bras et les deux jambes qui sont jetés aux quatre coins de la ville. Ensuite, on finit par le décapiter.
Un autre partisan pris à aider des Français est mutilé. On lui coupe la langue, on lui écorche la tête, puis on lui arrache un oeil, on fourre de la poudre dans la cavité et on lui fait sauter le crâne.
On ne compte pas les yeux crevés ou les oreilles et les nez coupés.
Les muletiers des Français étaient traînés sur plusieurs kilomètres attachés à la queue de chevaux avant d'être achevés sauvagement à coups de poignards.
Mais les soldats français ont également payé un lourd tribu dans ses atrocités espagnoles.
Les soi-disants prêtres espagnols fanatiques ont très souvent été les instigateurs des plus viles cruautés au nom du Christ: ils font égorger les blessés français dans les hôpitaux; on fend à coups de hache le crâne des malades dans leurs lits; on les ébouillante dans des bains d'huile bouillante; des soldats sont placés sur un bûcher pour y être rôtis; des soldats sont enterrés vifs jusqu'à la ceinture ayant eu leurs doigts coupés afin qu'ils ne puissent pas se dégager; d'autres soldats sont émasculés et leurs parties intimes placées dans leurs bouches; un général est brûlé vif; la femme d'un officier sciée entre deux planches.
Des soldats hébergés chez l'habitant sont assassinés durant leur sommeil au couteau, au fusil ou au poison. On les attire dans un guet-apens dans les auberges ou les églises pour les massacrer.
Invités par une charmante espagnole à venir se désaltérer, les soldats sont méfiants et demandent à la femme de boire d'abord. Elle s'exécute et les soldats lui emboitent le pas. Après quelques instants, elle se tord de douleur et meurt suivie par la soldatesque. Une autre femme offre le couvert aux soldats français. Même demande des soldats; elle mange d'abord ainsi que son fils, les soldats suivent et ils trépassent tous avec elle et son fils.
On improvise un écartèlement en pliant de grosses branches d'arbres auxquelles on attache les membres des soldats puis on relâche le tout brusquement ce qui a pour effet de déchirer les corps en plusieurs morceaux qui restent pendus aux arbres comme des fruits sanguinolents.
La cruauté était telle envers l'occupant que les Espagnols n'hésitaient pas à tuer les soldats à petit feu en les rôtissant comme des poulets, en les bouillant comme des homards en les faisant frire comme des poissons ou encore en les fumant comme des jambons!
On retrouve certains soldats français crucifiés sur une porte ou un arbre, avec parfois leurs parties intimes dans la bouche. On découvre la peau d'un hussard cloué sur la porte d'une auberge. Un boucher espagnol va aller jusqu'à pendre un soldat par les pieds pour le fendre en deux comme un cochon pour ensuite le vider entièrement. Des tortionnaires firent également subir à un général le supplice infâme du pal avant de le rôtir à la broche sur un feu de bivouac.
Nous arrêtons là cette énumération nauséabonde qui montre à quel point l'être humain peut être plus bestial que n'importe quel être vivant sur cette planète.